Chaque soir, je m’endors
avec des souvenirs en or,
malgré ce salaud de sort
comme si on m’avait jeté une mauvaise pierre
comme si n’existait plus hier
j’ai tout à gagner de mon passé
en laissant faire les années
J’espère qu’il me rendra les clefs
pour continuer notre histoire bien commencée.
Je comprends encore pas
comment en est-on arrivé là?
Je pense que tu me caches la réalité
qu’au fond de toi, tu connais la vérité…
Moi qui croyais que tu m’aimais,
Moi qui croyais que tu savais,
Moi qui croie que tu ne me mentais.
Moi qui croyais que tu aimais mon caractère,
Moi qui croyais que tu étais sincère,
Moi qui croie encore sur cette terre.
Moi qui croyais que tu étais heureux,
Moi qui voyais que tu devenais plus heureux,
Moi qui croie que tu es peut-être malheureux.
Se réécouter la même chanson
en en connaissant tous les sons
c’est usant et lassant
ça n’a rien de palpitant
surtout une chanson triste
ça me rend encore plus utopiste
comme si je croyais que c’était bon pour mon moral
tu parles, ça fait juste marcher le mental
à penser, à ressasser,
toujours le même passé.
Passer son temps,
à se déchirer pour des histoires d’argent,
nous qui étions liés par les liens du sang.
De notre éducation il en va de bon ton,
qu’entre frère et soeurs, tata ou tonton,
on devrait montrer l’exemple à Louison.
Ces histoires de trois francs deux sous de trois fois rien
ne nous apprendront certainement rien
sur ce qu’est la valeur d’un bien.
Un « bien » c’es t ce quon hérite de nos parents,
c’est surtout pas un cadeau marrant.
Il fait souvent du tort à nos proches,
quand on se rend compte qu’ils voudraient bien se le mettre dans leurs poches.
Un « bien » ça n’a surement pas que du bien,
quand tu compares le tien au mien.
Même quand ils sont équitables,
faut que tu en profites pour dire qu’ils peuvent être malléable.
Le notaire est pourtant passé par là,
et les textes de lois ont prouvé tout ça.
Je n’ai surement pas inventé que la maison puisse être hanté,
seulement, tu as du surement te le persuader
pour mieux les amadouer.
Notre bijou de famille
aurait pu partir en vrille,
si tu n’avais pas fait de scandale
en disant que j’étais un vandal…
Les mots étaient absents
et ton regard n’était plus charmant
Tu n’osais plus me toucher
de peur de t’attacher
quand tu m’as redit « je t’aime »
tu l’as balbutié jusqu’au m
c’était le prix à payer
pour que chacun continue à pagayer
je t’ai dit « prends ton temps » je t’attends
comme si je n’avais plus peur du temps
me retrouver seule ou pas
du moment que je compte pour toi
tu me manques c’est certain
je crois qu’aujourd’hui ça fera partie de mon quotidien
une histoire sans cassure
aurait certainement été plus pure
mais aujourd’hui il ne faut pas trop être pure
dans ce monde il faudra affronter le plus dur
car la vie est faite de problèmes
qu’il faudra combattre tant bien que même
main dans la main
si tu le veux bien…
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